Membres et Lecteurs

jeudi 11 décembre 2014

NEW YORK AN 2000 - Récit de voyage - Les deux premières pages

Bonjour amis, lectrices & lecteurs,

Voici les deux premières pages d'un de mes récits de voyage publié à Storia Editions (www.storiaeditions.com) sous le titre : NEW YORK AN 2000.



Vague rétro

Déjà quarante huit heures de vie à New York et le temps va plus vite que nous, toujours. Après l’atterrissage à JFK airport, nous avons pris un taxi pour Manhattan, un parcours classique que semblait apprécier mon ami Yvan. Nous voici deux Yvan à fouler le sol américain. Fouler… c’est vite dit, le taxi rebondit sur ses amortisseurs. Oui, deux Yvan. Avec nos prénoms on finira par dire que nous sommes d’Europe de l’est. Les préjugés ont longue vie ici, comme ailleurs. A la différence qu’ici on lutte pour s’améliorer, sans références tangibles. Comment dire à un américain qu’il y a mieux que son pays et sa culture ? Déjà un vieux débat.
Nous avons attaqué le défi d’un journal en partant d’une mauvaise blague, plutôt une blague de mauvais goût. Chacun va fait sa diarrhée, sorry, his diary, facile de jouer sur les consonances. Je me dépêche pour rattraper le temps qui passe. Au fond, il passe. La nuit tombait sur Manhattan quand nous avons rejoint l’ouest. Notre hôtel est surbooké. Ils nous aiguillent sur un autre, le New Yorker. Après trois trajets en taxi, nous sommes amorphes. La nuit est courte avec le décalage horaire. J’envie Yvan pour les sensations des premières découvertes.

            Au petit matin, je ne tiens plus. Il est à peine 6h. Je descends faire le tour du quartier. J’achète un jus d’orange figé dans un bac de glaçons. Il fait encore nuit. Cette ville est à l’image de mes fantasmes de jeunesse, une grande blonde lascive avec un cul magnifique, genre de femme offerte que l’on voudrait toujours jeune et tendre, mais la ville est faite de duretés, entre les limousines et le peuple des poubelles.